Si la première se ressent à l’intérieur de soi, la seconde s’exprime vis-à-vis des autres. Il y a donc une dimension supplémentaire.
L’estime de soi, c’est « l’image » que l’on a de soi : pointer ses qualités avant ses défauts, s’évaluer équivalents aux autres et en tout cas ne pas accorder trop de poids à la comparaison sociale, avoir une bonne opinion de soi. C’est le respect que vous vous portez, parce que vous êtes aligné avec qui vous êtes, vos valeurs, bien sûr, mais aussi ce qui vous fait dire « pas mal, tout de même ce que je suis arrivé, et pourtant ce n’était pas gagné ! » ou encore un comportement courageux, bref quelque chose qui suscite de l’admiration.
L’affirmation de soi c’est faire valoir ses droits, ses besoins et ses désirs auprès des autres. Par exemple, savoir dire non, répondre aux critiques tranquillement, exprimer son avis. En gros, c’est ne pas se laisser marcher sur les pieds, sans pour autant tomber dans l’agressivité.
Je fais l’hypothèse que la marche qui fait passer de la première à la seconde est la confiance en soi. Deux remarques : elle se construit dans les succès, les actions valorisantes que l’on s’attribue, elle nourrit les compétences relationnelles
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