De l’importance de passer du plaisir (temps court) au bonheur (temps long) …
Par exemple, sur les réseaux sociaux, les « like », le nombre de vues, les commentaires, les interactions apportent de la satisfaction, du plaisir. Celui d’avoir une audience, d’interagir, d’avoir le sentiment de plaire, bref une sorte d’existence et même de reconnaissance. Ce plaisir-là vient de ce que la dopamine agit, et active le circuit dit « de la récompense » (dixit les neurosciences). C’est-à-dire que le cerveau interprète comme une récompense le plaisir ressenti.
Mais le virtuel des réseaux sociaux nous prive de contact visuel. Et justement cela empêche nos neurones de capter les émotions des autres (celles qui se manifestent sur leur visage en quelques micro secondes) et de nous aligner dessus. C’est-à-dire que notre cerveau « miroir » est silencieux et la production de sérotonine (le neuro transmetteur du bonheur durable, spirituel, social) faiblit….
Alors mes amis des réseaux sociaux, veillons à transformer nos belles rencontres sur ces réseaux en vraies rencontres IRL !
Le besoin de vous partager cette réflexion m’est venu à la lecture d’un article de Stephane Foucart publié dans Le Monde (interview de Robert Lustig) « Réseaux sociaux, sucre : la quête du plaisir nuit-elle au bonheur ? »