Le sociologue et le thérapeute y réfléchissent, l’un sous le prisme de l’organisation du travail, l’autre sous le prisme de l’individu. Tous deux produisent des analyses, proposent des solutions, il reste juste à les mettre en place ….. et les rendre efficientes.
Cela m’inspire les réflexions suivantes :
Les solutions du sociologue semblent plus difficiles à déployer car elles touchent au changement d’orientation de la gouvernance : revisiter l’inflation des outils de contrôle, réduire les incertitudes génératrices de méfiance, s’impliquer plus fortement dans les évolutions culturelles aux côtés des DRH.
Celles du thérapeute sont plus faciles en apparence car elles touchent l’individu.
Mais tout se passe comme s’il revenait au salarié de se prendre en charge, avec, en filigrane, le couperet de la culpabilisation s’il n’y parvient pas…. Tout se passe comme si la responsabilité du bien-être incombait à chacun dans un environnement de travail complexe. Double peine alors que celle de lutter contre le stress, l’urgence, les tensions relationnelles et celle de se prendre en charge, de changer sa vision, de méditer, de se relaxer, de se détendre, de mieux communiquer, de gérer ses émotions, etc.
Vous le vivez comment, vous ?