Enclencher le processus d’un cercle magique

Comment fait-on pour être ouvert aux opportunités ? Comment fait-on pour avoir cet état d’esprit positif au quotidien qui permet de les saisir lorsqu’elles passent à portée de main ? Comment fait-on pour avoir cette posture de s’inspirer de l’expérience des autres, de capter leur histoire pour en apprendre quelque chose, voire pour développer son propre business ?

Alors qu’on le sait, c’est très souvent l’inverse qui se produit, et on écoute plutôt nos doutes et nos fausses croyances « je sais déjà », « à quoi ça sert ? » « ce n’est pas pour moi », avec au final une position de rester qui l’on est alors qu’on voudrait tellement que les choses changent ….

Alors comment faire pour sortir de cet immobilisme ?

Je partage avec vous les enseignements d’un cercle magique où 3 éléments se complètent, se nourrissent mutuellement dans une dynamique vertueuse. Ce sont l’approfondissement de la connaissance de soi qui permet d’ancrer la confiance en soi qui elle-même ouvre l’esprit de façon constructive.

Mais d’abord, j’aimerais dépasser les pratiques habituelles qui préconisent d’assoir la confiance sur la prise de conscience de ses talents grâce à l’analyse de ses réussites. C’est une posture résolument positive que je conseille bien sûr mais je pense qu’il faut aller plus loin. En effet, ce n’est pas tenable de passer sous silence une partie de notre être, sauf à prendre le risque qu’elle nous rattrape à un moment donné. Je pense que ce n’est pas suffisant pour croire en soi de façon durable, pour être sûr de sa vraie valeur. Il faut connaître de soi les autres aspects, et apprendre à les accepter avec bienveillance. Mieux se connaître pour définitivement ancrer la confiance en soi, c’est aussi entamer une recherche, plus ou moins agréable il est vrai, sur d’autres aspects.

Et c’est sur ce premier pas que je m’attacherai plus spécifiquement aujourd’hui au pour enclencher le processus, celui de la connaissance de soi, en tout cas mieux que celle qu’on a aujourd’hui, même si on se dit que « arrivé à ce stade de sa vie, on se connait bien, on sait …. ».. 

Alors, voici trois pistes…. Mais il en existe probablement d’autres.

La première, c’est repérer les ressorts qui actionnent nos comportements (fuite, colère, acceptation de l’inacceptable, classer ce qui fait mal et qui crée de la frustration par un « ce n’est pas grave », ….). Et pour cela il faut suivre un guide : revivez des exemples qui vous sont arrivés, identifier les raisons, quand, comment cela s’est-il passé, avec qui ? Notez sur un cahier ainsi que ce que vous avez ressenti physiquement (boule au ventre, transpiration, tremblements,  ….), cela vous servira plus tard à modifier quelque chose ou bien à mieux comprendre vos besoins (amour ? respect ?). Ensuite, repérer les drivers qui créent des enfermements (par exemple : pas droit à l’erreur, faire vite, faire des efforts, être fort), qui créent du stress. Vous isolez ainsi ce qui vous conduit à répéter des comportements dans lesquels « vous faites toujours plus de la même chose » alors que vous voudriez bien que ça change.

La deuxième, c’est être au clair avec vos peurs, celles qui vous empêchent d’agir, celles qui dictent vos actes. Est-ce la peur de la solitude, de l’échec, de la faiblesse, du conflit, de l’imperfection, de la trahison ? Christophe André (psychiatre, auteur notamment de « 3 minutes à méditer ») les compare à un invité qui s’incruste chez nous, nous donnant des ordres auxquels nous nous soumettons. Mieux se connaître c’est les identifier et chercher quels comportements elles induisent chez nous.

La troisième, c’est revenir sur les décisions que l’on a prises dans sa vie : était-ce notre seule volonté ou bien était-ce en fonction de ce qui se fait ou de ce qui ne se fait pas dans notre entourage, dans notre environnement culturel et familial ? Le métier que nous exerçons, était-ce une envie ? L’avons-nous choisi par défaut ? Sur les conseils de notre entourage ? Parce que nos parents l’exerçaient eux-mêmes (personnellement, mon grand- père était directeur de banque, mon père était expert-comptable, donc je suis rentrée pour un job de comptable dans une banque ….) ?  Pour conclure, est-ce bien le métier que vous désiriez ? Quel était celui de vos aspirations ? Est-ce important de l’exercer ou au contraire de ne pas l’exercer ?

Avoir cette introspection, ajoutée à l’étape d’identification des talents, répondre à ces questions, c’est le premier pas d’un chemin pour lâcher qui nous sommes et entrevoir qui nous pourrions devenir. 

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À Propos de l'Autrice

Je suis Cécile Banon, coach en transition professionnelle et sociologue des entreprises.

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