Soft skills : ce que les recruteurs pointent dans les entretiens, ce que les entreprises demandent de plus en plus, ce sur quoi tout un chacun s’interroge pour assurer son employabilité. Car c’est bien là l’enjeu, rester « désirable » aux yeux d’un employeur, dans un monde du travail caractérisé par la complexité et l’accélération des mutations.
Alors, mettons un peu d’ordre dans tous ces mots « hard », « soft », « techniques », « savoir être », « aptitude », « capacité à », etc..
Les hard skills correspondent aux savoirs faire plutôt techniques. Certes, les recruteurs s’y intéressent (après les diplômes tout de même…), mais moins qu’avant, parce que ces savoirs-là sont rapidement obsolètes (d’ailleurs on parle moins souvent de knowledge management). A l’inverse, les soft skills ont une durée de vie longue et sont transposables dans plusieurs activités.
Elles correspondent aux savoir être et rassemblent les « qualités » humaines, innées (la bonne nouvelle, nous en avons tous !) et les « compétences comportementales » acquises au gré des expériences. Là, la bonne nouvelle, c’est qu’on peut aussi les apprendre.
Alors « apprendre » encore et encore, le nouveau slogan de l’employabilité ?
Et au fait si on apprenait à apprendre ?